Le mouvement a démarré surtout parce que certains bénévoles ne pouvaient plus s’acheter de nourriture.

On a mis en place des collectes, avec les Restos du coeur, la Banque alimentaire, mais c’était plus logique de commencer à produire en ville, une nourriture propre, locale.» (1)


Militant pour l’autosuffisance alimentaire, les membres du collectif se sont donc mis à l’ouvrage et ont investi quelques parterres «délaissés» de la ville de Tours pour y planter des plantes comestibles.

Le mouvement est axé sur la volonté, l’intelligence collective et les compétences individuelles.


Les idées foisonnent pour installer les plantations, créer des bacs (voire les décorer), mettre en place des méthodes de cultures…


Pour cultiver fruits et légumes à partager, le collectif propose d’aller plus loin en souhaitant faire participer la municipalité à cette démarche.


Dans ce but, il propose de soutenir le principe de réserver 50 % des espaces verts urbains à des plantations alimentaires (légumes et arbres fruitiers) et d’y consacrer la même part du budget municipal.


Une pétition est dès maintenant en ligne dans ce but.


Il faut noter que ce mouvement se répand en France (Poitiers, Nantes, Grenoble…) comme en Allemagne.


Renseignements et actualités des Jardinières masquées sur leur page Facebook Les jardinières masquées de Tours.


Vous pouvez également aller voir sur le terrain ces cultures disséminées en ville en particulier place de Strasbourg.

Le prochain évènement d’importance, le 21 mars avec « la journée du jardinage », invitera à participer à diverses activités dans la ville : démonstrations, repas partagé… (2).

(1)La Nouvelle République du 22/05/2020.

(2) La Nouvelle République du 22/12/2020.

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