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Ils ont repris la ferme des parents de Guillaume en arrêtant l’élevage au profit de la culture de céréales, de légumineuses et d’oléagineux. Ils sont passés au Bio en 2017 motivés par toutes les valeurs inhérentes à ce label. Leur domaine fait 125 hectares, il permet de dégager 4 salaires alors qu’en conventionnel il faut compter 150 hectares pour 1 salaire (quand on dit que la bio est créatrice d’emplois ! )

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Nous avons observé les parcelles. Il y a rotation des cultures (blé, pois-chiche, épeautre, soja , tournesol, …) tous les ans selon un cycle d’environ 7 ans pour préserver les sols et optimiser les récoltes. Il peut y avoir des plantations mixtes, par exemple : la cameline fait office de tuteur pour la lentille pour une synergie gagnante. Les aléas climatiques peuvent avoir des conséquences difficiles quand parfois les semis ne donnent rien car trop de pluie par exemple pour la parcelle de tournesol et qu’il faut replanter. D’où l’importance de diversifier les cultures. On ne peut que saluer l’engagement qu’ils déploient pour face aux difficultés du métier. Parallèlement, la culture en bio, par le lien puissant et respectueux à la terre donne tant de sens qu’elle entretient aussi la motivation.

20240623_joye2.jpg 1 des trieurs et ses grilles 20240623_joye_4.jpg 

                                             nettoyage des graines  20240623_joye5.jpg

Les graines après récoltes sont minutieusement triées, nettoyées (plusieurs trieurs successifs, souffleur, « brosse à nettoyer les graines ! » puis stockées pour certaines dans des gros sacs étanches avec du gaz CO2. Toutes ces opérations visent à avoir une qualité maximale et également à protéger vis-à-vis des insectes car en bio, on n’utilise pas d’insecticides.

Les céréales sont moulues au fur et à mesure des besoins dans un moulin à farine à rotation lente (donc pas d’échauffement). La mouture obtenue est une farine T80 pour avoir l’optimum des qualités nutritionnelles et de la tolérance digestive. La farine est vendue en sachets et elle sert aussi à la fabrication de pâtes « Les Epicuriennes ». La machine est italienne car ce sont les Italiens qui excellent dans ce domaine. Les moules sont en fonte ce qui confère une certaine rugosité de la pâte et permet qu’elle « attrape la sauce » bien mieux qu’une pâte industrielle pour le plus grand plaisir de nos papilles.

20240623_joye6.jpg machine italienne pour fabriquer les pâtes  moule en bronze  20240623_joye7.jpg    

A la Coop nous vous proposons plusieurs variétés de pâtes (« bons tuyaux », « attrap’ sauce », « tir bouchons » nature ou basilic ou encore lentille,…), de la farine de blé dur, des lentilles, du pois-chiche (*). A l’occasion d’une balade vous pourrez découvrir dans le petit magasin de la ferme tous leurs produits en vrac ainsi que les autres références (huiles de cameline et de tournesol, farines de sarrasin, de lentilles, …).

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En savoir plus : https://lejoyeuxlaboureur.fr/

(*) petite astuce de Karine pour les pois chiches, considérant le temps de cuisson, n’hésitez pas à en faire cuire pour plusieurs fois c’est-à-dire que vous en consommerez une partie et mettrez le reste au congélateur sous forme de portions à décongeler selon vos envies.