Alors, quand une petite faim se présente entre les repas, comment l’accueillir sainement ?

D’abord, si c’est occasionnel, ça n’est pas un problème. En revanche, si c’est récurrent, on a tout intérêt à en trouver les raisons  : le repas précédent est-il assez copieux ou assez riche en protéines? Le repas suivant est-il un peu trop lointain ?

Par exemple, dîner de bonne heure permet de résister aux fringales et aussi de mieux dormir. Alors, pourquoi pas une petite collation judicieusement prévue ? La fringale, impulsive, ne nous pousse pas vers les bons aliments et elle est culpabilisante. Quant au goûter des enfants, on a tendance, pour les gâter, à leur donner ce que l’on se refuse.

Mais si l’excès de sucre est néfaste pour les adultes, il l’est aussi pour les enfants  !

Pourtant, les aliments sains sont aussi sources de plaisirs  : une bonne tranche de pain tartinée de purée d’amandes et saupoudrée de sucre intégral saura les séduire.

Des idées de collation

Privilégiez les boissons (thé, café, tisane ou eau tout simplement) pour une bonne hydratation et un nettoyage du corps. Elles sont aussi un atout coupe-faim. Évitez les jus de fruits trop riches en sucre et pauvres en fibres et vitamines.

Prenez un fruit : consommé en en-cas, il est mieux digéré qu’en fin de repas.

Une compote sans sucre  ou des fruits secs : goji peu sucré, abricot fortifiant, figue à l’index glycémique modéré, ananas, mangue, délitent lentement en bouche…)

Pour une collation plus rassasiante, pensez à un aliment protéique comme un yaourt, du fromage, un œuf dur, des oléagineux à croquer ou en purée à tartiner : amandes, noisettes, chanvre, graines de courge et de tournesol, noix du Périgord, sésame, noix de cajou, noix du Brésil...

Pour un grand petit creux

Si l’on a besoin d’un collation plus importante, on rajoute de façon optionnelle des céréales, du pain, des biscuits.

Réservez les plus gras ou les plus sucrés pour les moments festifs. Attention, les céréales ou le mueslis sont souvent riches en sucres rapides et sachez que le trempage fausse la satiété, alors croquez d’abord, buvez le lait ensuite.

Les galettes de céréales et les toasts sont tout légers, mais ne vous y fiez pas ! leur index glycémique est élevé  ; il faut les consommer avec un aliment protéique pour qu’ils soient digérés et assimilés plus lentement : par exemple tartinés de purée de  cacahuètes ou accompagnés de quelques noix de cajou.

Le chocolat, en particulier le chocolat noir a beaucoup d’atouts  nutritionnels et en plus il est bon pour le moral ; il n’est pas une confiserie contrairement au chocolat au lait et au chocolat blanc.

En cas d’activité physique

Pour les sportifs, les randonneurs, et toutes les personnes actives physiquement, une collation peut tout à fait être sucrée pour soutenir l’effort physique car les muscles ont besoin de glucose.

Dans ce cas, on peut aussi opter pour des barres de céréales car elles fournissent de l’énergie rapidement.

NB : il est important de savoir que les glucides consommés après l’effort reconstituent les stocks de glycogène sans favoriser le surpoids.