Au printemps et en été, la nature rayonne dans un mouvement d’expansion. A partir de l’automne, le mouvement s’inverse comme un repli, la sève redescend ; cela s’accompagne d’une baisse de rythme. Aussi, il est bon de se rappeler que nous faisons partie de la nature et que si on s’éloigne trop de son rythme, on s’affaiblit. En pratique, la vie professionnelle ne nous permet pas forcément de baisser aussi la cadence. Mais on pourra par exemple essayer de se coucher un peu plus tôt et pourquoi pas une sieste quand c’est possible. Ce mouvement vers l’intérieur est aussi propice à l’introspection ainsi qu’aux judicieuses attentions que l’on mérite de s’apporter. C’est comme par hasard l’époque des bonnes résolutions : « Et si je faisais un peu de sport, et si j’étais plus attentif à mon alimentation... ». Quelles bonnes idées !

 

            Ce mouvement de repli, associé à une baisse de luminosité est pour certains une période angoissante, déprimante. Cela évoque le mal être de l’enfant qui pétille toute la journée et va redouter le moment du coucher ; ce moment ou il se retrouve face à lui même...  En pratique, cette morosité peut être déjoué par un apport suffisant de vitamine D, d’oméga 3, voire par la luminothérapie qui va stimuler la glande pinéale. En « positivothérapie », vous pouvez concentrer votre attention sur tous les atouts de cette saison : avec la pluie la nature reverdit puis se pâme de couleurs magnifiques et les fruits de l’automne sont si gouteux.

 

            Parmi les attentions à s’accorder, une cure « détox » aide à mieux aborder la transition saisonnière. Cela peut se faire  par la prise d’un complexe de plantes qui stimule les émonctoires pour un nettoyage intérieur. Et pourquoi pas des douches intestinales. Il s ‘agit d’une pratique ancestrale redevenu tabou mais beaucoup plus pratiquée qu’on ne le pense. D’ailleurs, autrefois on prenait des purgatifs avant la rentrée ; cette pratique est délaissée mais la nature veille et nous « propose » souvent à l’automne quelque épidémie de gastro ... Le charbon, la propolis puis les probiotiques seront alors d’un secours précieux.

 


            On peut aussi pratiquer une mono diète comme la cure de raisin, ou encore un jeûne. Pour ceux qui sont tentés d’essayer mais qui ne trouve jamais le bon moment, je conseillerais d’attendre ... « un bon p’tit rhume »... Quand il se présente, la faim nous abandonne et, de fait, un jeûne hydrique permet à l’organisme de concentrer son énergie sur le rétablissement plutôt que sur la digestion laquelle demande beaucoup de calories.

 


Cette pratique a aussi pour atout d’aborder le rhume d’une autre façon. En effet Nous sommes tellement habitués à le vivre en victime devant faire face à l’attaque de vilains virus ou bactérie. Il est pourtant largement évoqué que ce type d’affections compte parmi les pathologies d’élimination... Ainsi convient il « d’accueillir l’événement de santé » en aidant l’organisme dans ce nettoyage plutôt que simplement se concentrer sur la bataille avec les antiseptiques. L’hydratation est le point clef tant que possible sous des formes variées : infusions, citron chaud + miel + clou de girofle, boisson à base de vinaigre de cidre (*) (draineur) + miel, élixir du suédois, bouillon de légumes etc ... Et on remange, quand la faim revient mais tant qu’à faire progressivement et judicieusement quant au choix et à la quantité des aliments.

 

            La prévention restant notre meilleur atout, n’hésitez pas à questionner nos conseillères pour trouver les techniques ou compléments qui vous conviendront le mieux afin d’aborder cette nouvelle saison à l’optimum.

 

(*) sirop : 1 part de vinaigre de cidre + 2 parts de miel liquide à mélanger dans un flacon puis à garder au frigo.
pour la boisson délayer ce sirop dans une petite bouteille d’eau (même dosage que pour du sirop de menthe par ex) buvez quelques gorgées à la fois, le jour, la nuit, dès que l’irritation de la gorge devient pénible.