La Commission Produit de COOP Nature a souhaité rencontrer un certificateur, lors d'un de ses passages réguliers dans nos magasins, afin qu'il réponde aux préoccupations partagées par nombre de consommateurs.

 

Les magasins COOP Nature sont contrôlés par « Veritas », branche "Certification Produits". Un certificateur titulaire d’un BTS agricole de production végétale, ayant l'expérience de tout ce qui touche au bio, peut passer la journée dans un magasin ou une exploitation, son rôle s’étendant « du champ à l’assiette ».

 

On sait que pour bénéficier d'un label biologique du ministère de l'agriculture, le producteur devra s’astreindre, à un cahier des charges spécifique, n'utilisant ni engrais de synthèse, ni pesticides chimiques ; il devra respecter des modes d'élevage et de culture naturels ; s'il installe du bio après un mode de production "conventionnel", il sera d'abord déclaré "en conversion" durant 3 ans avant de pouvoir bénéficier d'un étiquetage "bio".

 

3 contrôles en 2 ans sont obligatoires, et certains inopinés.

 

Lors de ses passages, le certificateur intervient sur deux aspects :

  • Étude de documents : contrôle des factures (comparaison achat/vente),vérification des certificats des fournisseurs, étude des provenances, concordance, en agriculture, entre les contenants vidés et les factures

  • Étude du terrain : vérification que les cultures correspondent à ce qui est annoncé, analyse de terre, de graines, de plantes. On prélève alors 3 échantillons. L’un est mis sous scellé et laissé au producteur ; les deux autres partent au laboratoire : l’un est analysé et l’autre est conservé en cas de contestation du producteur.

 

A COOP Nature, seul le vrac est contrôlé ainsi, le reste faisant l’objet d’un contrôle de documents. Ce qui est emballé n’est pas contrôlé à ce stade mais a été contrôlé en amont. La vérification se fait donc sur présentation du document de certification.

 

Ayant acquis une bonne connaissance du terrain, le contrôleur a un œil averti et vigilent sur les cultures au fil de l’année, il suit leur évolution et de gagne ainsi du temps à l'étude des pratiques et de la comptabilité correspondante.

 

Les certificateurs sont eux-mêmes contrôlés par la COFRAC. Celle-ci peut les accompagner sur le terrain. Elle est particulièrement pointilleuse sur les plans de contrôle : 3 contrôles doivent être effectués tous les 2 ans et l’un d’entre eux doit se faire sans avertissement de passage. Sur chaque rapport doit figurer le type d’intervention à savoir si celle-ci est inopinée ou non. Des statistiques sont faites sur les rapports visites inopinées /non inopinées.

 

Des organismes de certification français ont aussi des bureaux à l'étranger pour contrôler sur place.

 

Et une fois encore le bon sens et la logique apparaissent clairement : plus les productions seront proches des consommateurs et plus on aura de chance de s'assurer de leur qualité biologique en même temps que de leur fraîcheur.

 

 

 

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