Cependant l’égalité n’est pas de mise face à cette pollution, chacun et chacune n’ayant pas la même réceptivité. Les scientifiques ont relevé l’existence difficile des personnes électro sensibles.

 

Qu'en est-il de nos bébés et de nos enfants ?

 

L’Anses (l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) rappelle que « les enfants ne sont pas des adultes en miniature. En raison de leur petite taille et de leurs spécificités anatomiques et morphologiques et les caractéristiques de certains de leurs tissus, les enfants sont plus exposés que les adultes, …, certaines zones de leur cerveau sont plus sensibles aux ondes»(*).

 

Les normes ont été édictées pour une population adulte mais ne sont pas adaptées aux petits, bien plus réceptifs.

 

En dehors des téléphones mobiles qui y sont assujettis, aucun autre appareil utilisant une technologie sans fil n’a l’obligation réglementaire du contrôle des niveaux d’émissions (à fortiori l’information correspondante).

 

L’Anses recommande d’y remédier et de réévaluer le débit d'absorption spécifique (le DAS est l’indice indiquant la quantité d'énergie véhiculée par les ondes radiofréquences reçues par l'usager d'un appareil radioélectrique comme le téléphone portable par exemple), « en fonction des conditions raisonnablement prévisibles d’utilisation »(*)

 

En attendant, un usage modéré du téléphone portable et autre tablette pour les enfants, et l’utilisation du kit main libre (**) restent les seules solutions actuellement à notre portée pour limiter au mieux les risques.