Sa présence s’affirme au printemps qui chasse la morosité hivernale et signe le renouveau dans la nature réveillant notre bonne humeur.

Les plantes ne sont pas les seules à avoir besoin du soleil. En effet, de nombreuses études ont mis en évidence l’implication du soleil pour notre santé physique et notre bien-être.

Tout d’abord, il permet la synthèse de vitamine D au niveau de la peau. Sous nos latitudes, de mai à septembre, 20 minutes d’exposition au soleil permettent de fabriquer 5000 à 20000 UI de vit. D (*). Son rôle s’étend sur des domaines très variés : croissance, maintien du capital osseux mais aussi dépression, immunité, cancer, diabète, douleurs musculaires, parkinson, maladies auto immunes…

Ensuite, il remplit deux fonctions grâce à nos yeux : la vision bien sûre mais aussi, il stimule la glande pinéale qui orchestre notre système hormonal. Et pour que cette stimulation soit optimale, nous devons recevoir la totalité de son spectre lumineux, lequel s’étend des infrarouges aux ultraviolets.

Mais de nos jours, on passe de la maison à la voiture, de la voiture au bureau, … ce confinement ainsi que les éclairages artificiels nous privent de tout ou partie de son rayonnement. Les vitres et les lunettes filtrent par exemple les ultraviolets. Le spectre de longueurs d’onde émis par les ampoules et les écrans est particulièrement déséquilibré (trop d’infrarouge ou trop de bleu…). Ainsi, beaucoup d’entre nous sont aujourd’hui en carence lumineuse !

Et pourtant, il n’y a jamais eu tant de mises à garde contre les méfaits potentiels que le soleil peut produire. Alors, doit-on avoir peur du soleil ? Non bien sûr ! Mais réveillons notre bon sens : ni trop, ni trop peu. Tout comme le feu d’une cheminée peut procurer une douce chaleur, mettre les pieds dans les flammes serait dangereux, une exposition trop longue et/ou non protégée au soleil est déconseillée. Ainsi pour profiter au mieux des bienfaits du soleil, voici quelques conseils :

  • commencer à s’exposer progressivement pour permettre à la peau de fabriquer de la mélanine (bronzage) assurant ainsi une première barrière de protection. NB : le bronzage même intense ne constitue pas une protection suffisante à lui seul.

- s’exposer 3 à 4 fois par semaine à la mi-journée 10 à 20 minutes seulement, tête couverte et sans crème solaire car elle empêche la fabrication de vitamine D.

  • si on doit passer plus de temps au soleil (balade, plage, baignade), il est très important de se protéger. La barrière d’un tissu est des plus efficaces (vêtement, chapeau, parasol, paréo, surtout pour les plus jeunes) sans oublier lunettes de soleil et crème solaire. La coop vous propose un large choix de crèmes, laits et huiles solaires de qualité biologique (sans nano particule, sans toxicité pour les coraux, …). Il est important pour un maximum d’efficacité de renouveler l’application régulièrement surtout après la baignade. N’hésitez pas à choisir des indices élevés, surtout pour le visage, les épaules et les enfants bien sûr.
    - après exposition, le gel d’aloé vera sera rafraîchissant et réparateur (on l’applique sur des brûlures) ; on peut lui préférer des huiles ou laits corporels, là encore un choix varié vous est proposé en magasin.

- Les compléments alimentaires peuvent aussi être précieux :

L’huile de bourrache ainsi que l’acide hyaluronique contribuent à conserver, à restaurer une bonne hydratation de la peau.

L’astaxanthine, l’urucum, les caroténoïdes aident la peau à mieux résister à l’oxydation induite lors de l’exposition au soleil. Ils peuvent être pris en prévention (ex : 1 semaine avant de partir) mais aussi pendant et après vos vacances, contribuant ainsi à conserver le hâle de votre bronzage. Ils assurent aussi une protection appréciable pour vos yeux.

- dans l’alimentation, les fruits et légumes colorés vous apportent des antioxydants précieux et réparateurs.

Et que s’invitent dans vos menus : melons, myrtilles, poivrons, tomates et pourquoi pas quelques fleurs de courgettes ou capucines qui mettront sans aucun doute du Soleil dans votre assiette !!

 

(*) Les apports recommandés sont encore de 200 Unités Internationales par jour mais à l’optimum, on recommande plutôt 2000 à 5000 UI.